Revue de presse : Oasis 3 à Pusey : 90 embauches en perspective


Les travaux ont déjà bien avancé dans la future zone commerciale Oasis 3 de Pusey. Côté recrutement, les enseignes sont également en train d’évaluer leurs besoins. Pôle Emploi, chargé du recrutement, a d’ores et déjà reçu près de 70 offres d’emploi.
Les postes recherchés : « Responsables de magasins, adjoints aux responsables de magasins, vendeurs ou vendeuses, vendeurs/euses spécialisé(e)s, hôtes ou hôtesses de caisse, chef(fe)s de rayons », détaille Françoise Pepe, responsable d’équipe au sein de Pôle emploi Vesoul. « Les profils dépendent des enseignes, évidemment. Je pense par exemple à Décathlon qui cherchent des gens qui, avant d’être vendeurs, sont des sportifs qui connaissent et utilisent des équipements spécifiques. Eux par exemple recherchent ainsi de quatre à six postes en vente spécialisée dans des activités spécifiques tel ski, vélo ou randonnée. »
Certains postes nécessitent de l’expérience, à plus ou moins grande échelle, en particulier pour les offres de responsables de magasins ou responsables adjoints.
Les postes sont à temps complet ou partiel. « Il y a beaucoup de temps partiel, sur des amplitudes allant sur 30 heures, 24 heures voire 15 heures, même si cette dernière amplitude n’est pas la plus représentée. » Ces offres sont d’ores et déjà consultables sur le site internet de Pôle emploi. C’est aussi via ce portail numérique qu’il est possible de postuler. « Nous n’avons pas encore reçu l’ensemble des offres », assure Françoise Pepe. Côté Hurban, ex-Sopic Nord, la société qui porte le projet de la zone commerciale, on estime plutôt à près d’une petite centaine, 90, le nombre d’emplois créés avec l’ouverture de la zone. Pas tout à fait les 200 dont il a été question il y a plusieurs années, lorsque le projet faisait encore l’objet d’un déchirant débat dans l’agglomération vésulienne.

Et les 200 emplois dont il était question ?
« Les transferts de magasins font effectivement baisser le nombre de création d’emploi », concède Pierre Quinonero, de la société Hurban, qui évoque aussi un autre argument : « Il y a huit ans en arrière, Internet n’avait pas autant de parts de marché qu’aujourd’hui. Si à l’époque, on envisageait 200 emplois, entre-temps, de l’eau a coulé sous les ponts. Reste que je ne connais pas beaucoup d’entreprises qui viennent à Vesoul et font 100 embauches. Ce n’est pas rien. Aujourd’hui, il y a encore des entreprises en France, qui malgré internet, investissent et créent une centaine d’emplois dans le commerce physique. Quid du commerce numérique ? Internet ne crée pas d’embauche, au mieux, ça fait travailler des camions de livraisons. Il ne faut pas s’y tromper, aujourd’hui, ce qui fait mal au commerce, c’est internet. Et les périphéries sont aussi largement concernées par les fermetures. »
L.M.

Voir l'article de L'Est Républicain du lundi 6 mai 2019...

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