Revue de presse : Pusey : l'école de musique en habits de gala


Depuis 1983, l’école de musique animée par Nadia Henry et Isabelle Fournier développe une approche familiale et passionnée de la musique et que le public de l’agglomération pourra découvrir aujourd’hui pour la 31e édition de son gala. En Vesoul      Photo Bruno GRANDJEAN

La musique façon famille

Le 31e gala de l’école de musique de Pusey dirigée par Nadia et Isabelle proposera cet après-midi un nouveau chapitre d’une belle histoire de passion.

Le maître des lieux est un chat. Aumilieu des instruments et des partitions, César a depuis longtemps élu domicile dans l’école demusiquedePusey, à un jet de pierre de l’église du village. Quand il ne dort pas, il prodigue volontiers les câlins aux quelque 140 élèves qui se pressent vers les boxes de répétitiondu lundi au vendredi.
Cet après-midi, il restera cependant sagement près de ses croquettes au moment où, pour la 31e fois, se tiendra au théâtre Edwige-Feuillère le traditionnel gala orchestré par Nadia Henry et Isabelle Fournier. Un spectacle aux allures de marathon, avec quatre heures d’accordéon, de cuivres, de piano ou de batterie qui viendra témoigner des progrès ou de la maîtrise des apprentismusiciens.
De quoi cimenter un peu plus cette grande famille que la bonhomie dynamique de Nadia Henry rassemble à grand renfort d’énergie : « Pour motiver les troupes, il faut dumouvement.Depuis le lancement de l’école, en 1983, quand j’ai débuté avec une quinzaine d’élèves, j’ai par exemple lancé le groupe Les Boléros. Depuis une dizaine d’années, il y a aussi laBand’ à Nad qui donne un concert tous les mois ou la petite fanfare des monuments qui joue dans l’agglomération les 8-Mai et les 11-Novembre…»

Mariageset thérapie
Celle qui se rêvait déjà, à six ans, professeur de musique quand ses parents l’emmenaient dans les bals montés de son grand-oncle du côté de Montbozon, a la passion communicative. Isabelle Fournier, de huit ans sa cadette, peut en témoigner ; d’abord élève, elle n’a jamais quitté l’aventure, devenant professeur quand Nadia Henry éprouva le besoin de souffler un peu (hors trompette ou saxophone) pour élever son fils Clément. Et, surtout, l’indispensable complice de cette association de bienfaitrices.
Car l’école est devenue, au fil du temps, une institution où le partage ne se résume pas seulement à celui des gâteaux souvent posés sur un coin de bureau pour rassasier les appétits juvéniles.
« Je tiens à ce que la musique, les répétitions en commun, permettent de tisser des liens », insiste Nadia Henry. Pari gagné puisque parmi ses élèves,âgés de 5 à 75 ans et qui viennent parfois de loin (Besançon, Plombières, Fayl-Billot), certains ont rencontré à Pusey leur meilleur(e) ami(e). D’autres leur futur conjoint. Et quelques-uns encore, ont arrêté de voir leur psy ou de prendre des cachets… Une fierté pour la blonde autodidacte qui chérit pourtant dans son coeur une autre satisfaction : «Ma maman avait toujoursvoulu jouer de l’accordéon. Elle s’y est mise quand j’ai ouvert l’école et je l’ai eue comme élève pendant 9 ans avant qu’elle ne nous quitte. »
FrançoisRUFFIN

Gala de l’école de musique de Pusey, théâtre Edwige-Feuillère. À partir de 14 h 15. Tarifs : 10 €, 5 € pour les moins de 8 ans.


Isabelle Fournier et Nadia Henry, unies par la même passion à la tête de l’école de musique de Pusey. Photo Bruno GRANDJEAN

Voir la Une de L'Est Républicain du dimanche 29 novembre 2015

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